Pleins de beaux projets sous le thème de la collaboration vous seront présentés le vendredi 23 mars, de 10h à 19h.
Des projets mettant en collaboration les organismes, chercherus et autochtones, nous faisant voyager du québec, à l'amérique du sud en passant par l'afirique !
10h
Le processus de conception du projet «Tcikitanaw» en collaboration avec les Services de santé d’Opitciwan – un outil de valorisation culturelle de l’espace de vie.
Par Anne Ardouin, directrice de Projetto (culture, paysage, milieu de vie), doctorante à la Faculté de l’Aménagement de l’UdeM.
10h30
Presentaton du projet « Chants de deuil, chants de vie » produit par Engrenage Noir/Levier (organisme soutenant et collaborant à des projets d'art communautaire et d’art activiste humaniste) et Onishka, compagnie autochtone fondee par Emilie Monnet, oeuvrant dans le domaine des arts de la scene.
13h
Robert Crepeau, professeur au Departement d’anthro- pologie de l’UdeM et Annick Hernandez, doctorante.
Constitution d’un patrimoine numérique en anthropologie : présentation d’un projet de restitution de données immatérielles chez les Kaingangs au Brésil.
14h30
Presentaton du programme « Realites autochtones au Bresil » par Mendy Bossum-Launiere et Jean-Francois Vachon.
15h
Wapikoni Mobile (studio ambulant de formation et de creatons audiovisuelles et musicales dans les communautes autochtones du Quebec). Participation d'un intervenant sur le terrain, d'animateur...
Présentations de films réalisés dans le cadre du wapikoni mobile, conférences, annecdotes...
16h30 Pause
17h
Presentaton du projet « Design et culture materielle » avec Pierre de Coninck, professeur a la faculte de l'amenagement de l'UdeM et co-chercheur dans le programme de recherche « Design et culture materielle » de l'ARUC (Alliance-Recherche Universite- Communaute).
17h30 Presentaton du programme ARUC, volet Musee de la civilisaton du Quebec et prochaine expositon sur les Premieres Natons et les Inuit, volet educaton et travail aupres des musees autochtones en collaboraton avec le Centre Nikanite des Premieres Natons de l'UQAC, par Carl Morasse et Denis Bellemare.
18h
Presentaton du Programme court en production audiovisuelle des Premieres Natons de l'UQAC en collaboration avec le CEPN par Carl Morasse .
La journée se cloturera par un repas / vin-fromage
Le cinéma autochtone est en plein expension depuis queques années et commence à connaitre de grands succès. On peut remarque le succès de Mesnak de Yves Sioui Durand.
La journée du jeudi sera consacrée au cinéma autochtone avec la participation de 6 intervenants autochtones, cinéastes et chercheurs.
11h45: Projection du film Last Call Indien de Sonia Boileau. Présence de la réalisatrice.
Ce documentaire d’une heure explore les raisons et les façons qu’une autochtone de dernière génération peut s’accrocher à sa culture alors que sa plus grande référence amérindienne est décédée.
« La loi des Indiens impose que l’identité autochtone se termine avec moi. Bien que j’aie toujours eu des incertitudes et des questionnements sur mon appartenance à ma communauté, je n’ai jamais ressenti un vide culturel si immense et envahissant qu’au moment où mon grand-père est décédé. Même si j’ai toujours su que je faisais partie de la dernière génération inscrite, je n’ai jamais senti le besoin de justifier mon appartenance car je pouvais me référer à ma colonne culturelle qu’était mon grand-père. Sa mort représente bien plus que la fin de sa présence physique, elle me force à trouver comment combler maintenant ce trou culturel et identitaire. »
Le documentaire commence là où la vie de Morris Bonspille prend fin.
Last Call Indien n’est pas seulement une recherche identitaire mais un prétexte pour analyser la situation de la dernière génération des autochtones statués. La mort de Morris Bonspille est l’enveloppe dans laquelle est insérée une lutte personnelle contre la perte culturelle.
15h: Projection du film Les Pow Wow du Québec et les champions de la danse » de Luc Vincent Savard. Présence du réalisateur.
Découvrez les Pow Wows du Québec à travers les rituels et les danses de ceux et celles qui transcendent la mémoire de nos ancêtres. Au son des tambours, vous voyagerez à travers les nations autochtones du Québec. Vous rencontrerez des personnages mythiques d’une grande richesse qui déploient leur costume et leur spiritualité dans la danse, animés par l’esprit des ancêtres, des animaux, des plantes et par le tambour qui incarne le battement de coeur de la Terre-Mère, que nous remerçions pour ses bienfaits. C’est l’occasion de pouvoir comparez vos valeurs spirituelles avec celles des porteurs d’objets sacrés qui perpétuent la tradition vivante des Pow Wow. Reflet d’une culture millénaire, ses rassemblements sont plus que des danses et des performances, elles proposent une expérience folklorique et une vision du sacré pour ceux et celles qui perpétuent les traditions dans la spiritualité. Nous souhaitons faire comprendre ce qui existe dans l’esprit de ceux et celles qui se donnent, par la danse et le sacrifice, à la terre-mère. Vous ressentirez qu’ils ont une relation privilègiée avec elle et les ancêtres.
16h: Table ronde
Nicholas Barber, doctorant en anthropologie à McGill. Le cinéma transculturel au Native American Film + Video Fesival.
Les livres et essais au sujet des festivals du film autochtones (e.g. Dowell 2006, Córdova 2010) se concentrent surtout sur les aspects politiques de ces évènements. Cette présentation tirera de mes expériences travaillant sur le Smithsonian Native American Film + Video Festival, ainsi que la théorie du « cinéma trans-culturel » de David MacDougall (1998), pour analyser les implications du « spectatorship » au festivals du film autochtone. Je soutiens que l’acte de regarder des films d’autres communautés autochtones est fondamentale pour crée de la solidarité politique et artistique entre les cinéastes qui fréquentent ces festivals.
✔ Luc Vincent Savard
✔ Mendy Bossum-Launière, étudiante innue au Bac
interdisciplinaire (concentration ciné-ma -vidéo) à l'UQAC. Participe au programme de recherche « Réalités autochtones » au Québec et au Brésil.
✔ Carl Morasse, chercheur en cinéma (programmes de recherche avec les partenaires autochtones), enseignant au Programme court en production audiovisuelle des Premières Nations (Conseil en éducation des Premières Nations du Québec et du Labrador, CEPN).
- Sonia Boileau, Mohawk, réalisatrice et scénariste
L'attribution du rôle social lorsqu'on travaille dans les médias ou dans l'art.
Je parlerai du rôle social qu'on se voit automatiquement attribué lorsqu'on travaille dans les médias ou dans l'art. Nous devenons porte-parole des autochtones et automatiquement "engagé", lorsqu'on choisi d'être dans les médias. Je ne suis pas simplement une réalisatrice, je suis une réalisatriceautochtone. Ce qui veut dire qu'aux yeux de la population générale, je dois me prononcer sur tous ce qui touche les autochtones, je dois avoir une opinion, je dois me positionner, etc. C'est un poids de plus qui est parfois difficile à porter. C'est un couteau à double tranchant car, bien que mon identité m'ouvre des portes, est-ce que ça me limite dans ce que je peux faire comme réalisation? Suis-je limitée à ne faire que du contenu autochtone parce que je suis autochtone?
Jason Brennan, Algonquin, producteur et réalisateur, président de Nish Media.
Est-ce que le contenu autochtone dans les médias (spécifiquement à la télévision) a une plus grande utilité sociale lorsqu'il s'adresse à un public autochtone ou à un public général? (télévision fait PAR et POUR nous, par exemple la chaine APTN versus la télé PAR nous mais POUR les autres) Est-ce que les plateformes de diffusion autochtones ont encore une place valable dans la société, si elles ne s'adressent qu'à la population autochtone? (cercle fermé de diffusion). Ou est-ce que ce serait plutôt aux médias grand public d'assumer un plus grand rôle quant à la diffusion de contenu autochtone?
Journée Conte: Mardi 20 mars 2012
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Venez écouter des histoires des ainés, des légendes anciennes, transmises par la tradition orale, à travers les voix de 3 conteurs, lors de l'atelier conte de 11h45 à 13h, mardi 20 mars. 3 conteurs réuniront leur voix afin de nous transporter dans leur nation, pour nous partager leur héritage culturel, mais aussi pour nous enchanter !
Nicole O'Bomsawin, de la communauté Abénakis, anthropologue et muséologue, consultante autochtone, conteuse ressuscitant les anciennes légendes. 1ere femme à avoir reçut un doctorat honorifique à l'UdeM, en octobre dernier.
Germaine Mesténapéo: Conteuse Innue de Nutashkuan
Sylvain Rivard, alias Vainard: sépécialiste en arts et cultures desPremières Nations.
Table ronde sur le conte et les tradtions orales de 16h à 19h:
- Nicole O'Bonsawin,
- Germaine Mesténapéo:
- Sylvain Rivard: Réinterprétation de l'identité autochtone à travers le conte contemporain.
- expérience personelle
- collecte de matériel (litt. orale et écrite)
- connaissances de la culture matérielle et immatérielle des Premières Nations.
- Dolores Contré Migwan, spécialiste des arts et cultures autochtones.
Mot de Germaine Mesténapéo:
« Mon intérêt pour le conte a toujours existé car mon défunt père était lui-même, un excellent conteur mais seulement pour nous, la famille. Mes deux arrière-grands-mères, mon grand-père et ma mère m’ont énormément appris sur les événements précieux que ma famille et mes ancêtres ont vécu. Autrefois, lorsque j’étais enfant, j’ai écouté les histoires de chasse de mon père, de mon grand-père et des hommes de mon village mais je ne comprenais pas les mots et le sens de ces mots. J’ai donc pris conscience de cette richesse qui origine de la tradition orale et de la mémoire collective de la Nation Innu était d’une importance capitale. C’est ainsi qu’en 2006, j’ai participé au premier festival du conte Innucadie à Natashquan. Depuis ce temps, je m’implique à valoriser les histoires de ma famille et de la culture amérindienne. Je crois que le fait de raconter les histoires et les légendes innues enrichissent davantage notre héritage culturel et celui de la littérature orale au Québec. Germaine Mesténapéo, conteuse innue de Nutashkuan »
Dolores Contré Migwan:
Dolorès Contré Migwans est une artiste multidisciplinaire autochtone qui réalise des œuvres dans des installations lui permettant d'intégrer ses artefacts dans un contexte performatique, accompagné de récits, chant et danse au tambour. Pour ce faire, elle utilise des techniques mixtes prenant leur source dans les savoir-faire ancestraux, comme la broderie de piquants de porc-épic et de poils d'orignaux, le perlage, le tissage, la vannerie et les peaux, et des techniques combinant des matériaux contemporains tels que le dessin, la peinture sur tissu, le modelage, l'assemblage et la sculpture sur bois. Ses œuvres expriment ainsi la réalité contemporaine empreinte d'un métissage des influences interculturelles.
Dolorès Contré Migwans enseigne et transmet les arts et les traditions culturelles autochtones dans des milieux universitaires, muséaux, scolaires, communautaires et interculturels. Elle est conseillère sur le patrimoine autochtone et les questions d'éthique auprès de plusieurs organismes & institutions. Elle est directrice de l'Atelier Docomi en création multidisciplinaire autochtone.
Sylvain Rivard:
Né à Montréal, l’artiste pluridisciplinaire Sylvain Rivard alias Vainvard est spécialisé en arts et cultures des Premières Nations. Il a fait des études en arts plastiques au Cégep du Vieux-Montréal ainsi que des études pluridisciplinaires à l’Université du Québec. Son travail en arts visuels a été présenté à la Grande Bibliothèque de Montréal, Le Musée Huron-Wendat de Wendake, La Maison de la culture Ahuntsic/Cartierville, Le Musée des Abénakis d’Odanak, La Galerie Trompe l’Œil du cégep de Ste-Foy et la Galerie du cégep du Vieux-Montréal. Ses illustrations ont ponctuées plus d’une demi-douzaine de publications dont Splendeurs Amérindiennes de Michel Noël aux Éditions Rivard ainsi qu’un numéro de la revue Recherches Amérindiennes au Québec en 2009. Monsieur Rivard œuvre principalement comme consultant artistique auprès d’institutions muséales et d’enseignements ainsi que pour des maisons d’éditions et des productions télévisuelles et cinématographiques. Il est lui-même l’auteur et l’illustrateur de quatre publications. Archéologie Sonores parue au Éditions Trois en 2001 ainsi que Contes du trou d’cul (2010), Moz en cinq temps (2011) et Skok en sept temps (2012) chez Cornac. Monsieur Rivard a animé en 2010 La série télé ¨Indiens dans la ville¨ au réseau APTN et participe régulièrement a plusieurs entrevues télé sur les arts Autochtones en plus de passer sa voix à l’occasion comme choriste ou narrateur pour divers documentaires. Ce passeur de sons et d’images a partagé ses connaissances et son art métissé lors de nombreuses prestations au Canada, aux États-Unis, en Norvège ainsi qu’en France.
- Nicholas Barber: doctorant en anthropologie à McGill
LE CINÉMA TRANS-CULTUREL AU NATIVE AMERICAN FILM + VIDEO FESTIVAL
Les livres et essais au sujet des festivals du film autochtones (e.g. Dowell 2006, Córdova 2010) se concentrent surtout sur les aspects politiques de ces évènements. Cette présentation tirera de mes expériences travaillant sur le Smithsonian Native American Film + Video Festival, ainsi que la théorie du « cinéma trans-culturel » de David MacDougall (1998), pour analyser les implications du « spectatorship » au festivals du film autochtone. Je soutiens que l’acte de regarder des films d’autres communautés autochtones est fondamentale pour crée de la solidarité politique et artistique entre les cinéastes qui fréquentent ces festivals.
- Véronique Audet, candidate au doctorat en anthropologie, Université de Montréal. Auxiliaire de recherche 3e cycle, projet Des tentes aux maisons – volet innu de l’ARUC Tetauan. Co-animatrice de radio à l’émission Voix autochtones, CKIA FM 88,3, Québec
Titre: Les musiques populaires autochtones au Québec : moteurs de changement dans les milieux autochtones et allochtones
Résumé : L’art est un moyen privilégié par les Autochtones pour agir sur le monde et prendre place dans la société. Par la pratique et la création de chants et musiques populaires, ils expriment ce qu'ils vivent et ce qu'ils pensent, mettent en mots et en sensations leur imaginaire et les réalités qui les préoccupent, envisagent leur histoire, leur présent et leur avenir personnels et collectifs. Ces expressions, partagée publiquement, possèdent une forte portée identitaire et favorisent la qualité des relations et la reconnaissance des Autochtones entre eux et au sein de la société allochtone. Ancrés dans l’expérience contemporaine, ces musiques et leurs acteurs sont des moteurs de transformation et de revitalisation sociale et culturelle. Ils prennent ainsi part à un processus de guérison de l’être autochtone et de réconciliation entre Autochtones et Allochtones.
Je dresserai un panorama de la scène musicale populaire autochtone contemporaine au Québec, tout en m’attardant plus particulièrement au milieu algonquien du Nord (Innu, Algonquin, Atikamekw, Cri).
-DONNA LARIVIÈRE:
- TCIKITANAW: documentaire présenté le lundi 19 mars à 11h.
En présence de :
Anne Ardouin, réalisatrice, Projetto
Martine Awashish, coordonnatrice, Programme en prévention du suicide
Services de santé d’Opitciwan
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- La SOCAM (société de communication Atikamekw-Montagnais) nous présentera le documentaire: l'éveil du pouvoir, lundi 19 mars à 15h.
Sous couvert de faire des Amérindiens des citoyens à part entière, le Livre Blanc des Libéraux de Pierre Elliott Trudeau, paru en 1969, n’a ni plus ni moins été qu’une tentative d’assimilation. Il fit l’effet d’un pavé dans la mare autochtone et sema la consternation dans les communautés. De cette consternation est née la prise de conscience de la nécessité pour les Premières nations de prendre en charge leurs propres affaires et leur propre éducation.
C’est ce soulèvement collectif et jamais vu que L’ÉVEIL DU POUVOIR veut raconter. Ce documentaire nous est également nécessaire pour suivre les traces des anciens camarades des années 70 du Collège Manitou. Plusieurs d’entre eux figurent aujourd’hui parmi les leaders autochtones.
L’ÉVEIL DU POUVOIR (48 min.) a été tourné en français, en anglais et en atikamekw, avec diffusion télévisuelle prévue sur la chaîne APTN.
Musique : Gilles Grégoire. Images et réalisation : René Sioui Labelle. Montage : Guy Ladouceur Producteurs : Bernard Hervieux, Jean-Yves de Banville et Jean Huppé. Une production Tshinanu inc. 2009